
Pierre PIDOUX
P.I.D - Pidoux. Installation. Dépannage
« L’Agefiph m’a permis d’acheter un véhicule pour pouvoir me déplacer, ainsi que des équipements pour porter du matériel sans me blesser. Sans cette aide, je n’aurais pas eu les moyens de me lancer »
C’est à la suite d’un accident de travail révélant d’importants problèmes de dos que Pierre PIDOUX a décidé, il y a deux ans, d’ouvrir un nouveau chapitre : celui de l’entrepreneuriat. « J’ai demandé des équipements pour mieux travailler, mais mon employeur de l’époque n’a pas été très réceptif. C’est à ce moment-là que j’ai décidé de partir et de me lancer dans l’aventure », explique-t-il.
Technicien spécialisé dans l’installation, la maintenance et le dépannage de matériel électroménager, Pierre a fondé P.I.D – Pidoux. Installation. Dépannage. Il intervient à domicile ou depuis son atelier pour dépanner et installer téléviseurs et appareils électroménagers.
« Ça a été compliqué dans mes anciens emplois à cause de mes douleurs dorsales. Ce n’est pas simple, dans les entreprises, d’obtenir les bons équipements quand on a ce type de problème », confie-t-il.
Un entrepreneur accompagné par le dispositif Agefiph
C’est au cours de sa formation avec BGE Alsace-Lorraine, lors de l’élaboration de son business plan, que Pierre découvre le dispositif Agefiph, ses aides économiques et son accompagnement personnalisé.
« Ce suivi crée une relation de confiance. On a quelqu’un qui est là pour nous guider, qui nous dit ce qui fonctionne, ce qu’il faut ajuster… Ce sont des choses qu’on ne voit pas forcément seul », souligne-t-il.
Grâce à ce dispositif, Pierre a pu adapter son activité à ses contraintes physiques : « L’Agefiph m’a permis d’acheter un véhicule pour pouvoir me déplacer, ainsi que des équipements pour porter du matériel sans me blesser. Sans cette aide, je n’aurais pas eu les moyens de me lancer », explique-t-il.
Cap vers l’avenir
Aujourd’hui, Pierre PIDOUX e st un entrepreneur autonome, fier de son parcours. Son entreprise s’est développée rapidement :
« En quelques mois, l’activité a vraiment décollé. Aujourd’hui, ça se stabilise, mais c’est suffisant pour me dégager un salaire », affirme-t-il.
Au-delà de la réussite financière, Pierre tire une grande satisfaction de son utilité au quotidien : « Je suis fier d’être à mon compte, d’être mon propre patron. Et j’ai un métier qui fait plaisir aux gens : je répare leur matériel, ce qui leur permet de faire de vraies économies », conclut-il.