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Jérémy BROUILLOT

Jérémy BROUILLOT
T’chanami

« Je suis très satisfait de la personne qui me suit. Il est critique sur ma démarche et mes résultats, mais il m’apporte aussi beaucoup de motivation »

Il y a un an, Jérémy BROUILLOT a fondé l’entreprise T’chanami, une brasserie spécialisée dans la production de thé kombucha. « L’objectif est de proposer des alternatives aux sodas et aux boissons alcoolisées », explique-t-il.

Cette aventure entrepreneuriale fait suite à une otite qui lui a fait perdre l’audition d’une oreille, mais aussi à un environnement de travail inadapté et peu soucieux du bien-être. Ancien technicien et ingénieur de laboratoire, Jérémy a alors choisi de se réorienter.

Il avait déjà envisagé de se lancer à la fin de ses études : « À l’époque, j’avais un projet de microbrasserie de bière avec deux camarades de promo, mais ils n’ont pas voulu continuer. Après deux échecs de collaboration, j’ai finalement renoncé, même si l’idée m’attirait déjà beaucoup », confie-t-il.

Voir son activité

Un entrepreneur ayant bénéficié d’un accompagnement « Agefiph »

Confronté à la nécessité de retrouver un cadre de travail sain et adapté, Jérémy a dû repenser son avenir professionnel. « L’idée d’entreprendre est revenue quand je suis tombé malade. Les contraintes médicales rendaient difficile le retour à un travail de bureau. J’ai compris que la seule solution pour avancer, c’était de créer ma propre structure et mon propre poste », explique-t-il.

C’est son frère, également impliqué dans le programme, qui lui a parlé du dispositif Agefiph. Il l’a encouragé à se renseigner sur les aides disponibles pour les porteurs de projet en situation de handicap. Grâce à ce soutien, Jérémy a pu bénéficier d’une aide financière et d’un accompagnement régulier par un conseiller formateur. « Je suis très satisfait de la personne qui me suit. Il est critique sur ma démarche et mes résultats, mais il m’apporte aussi beaucoup de motivation », se réjouit-il.

À propos de l’Agefiph

L’entrepreneuriat, un domaine rassurant

Dans sa nouvelle vie d’entrepreneur, Jérémy a trouvé un cadre plus bienveillant, notamment dans le regard des autres. « Quand j’explique mon projet, je précise que je l’ai lancé à la suite d’une pathologie qui a entraîné un handicap. Les gens ne me jugent pas en me disant : « Tu es handicapé, tu ne peux pas entreprendre » », témoigne-t-il.

L’entrepreneuriat lui offre également de nouvelles perspectives d’évolution, tant personnelles que professionnelles. En juillet, T’chanami lance une nouvelle gamme destinée à remplacer les boissons énergisantes, avec un format mieux adapté au stockage en épicerie. « Cela va me permettre d’être plus présent dans les magasins bio et d’élargir ma distribution », prévoit-il.

En parallèle, Jérémy diversifie son activité : il propose des ateliers découverte et des prestations pour de jeunes entreprises ayant des besoins en production. « Les produits plaisent, j’ai des commandes récurrentes et des clients satisfaits. Mais pour me verser un salaire prochainement, il va falloir augmenter les volumes », précise-t-il.

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