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Noémie BENOIT
Les Douces Mains de Noémie
« Avec BGE, on décortique vraiment le projet dans tous les sens. Ça m’a permis de tout faire : j’étais accompagnée, mais aussi autonome. J’ai pu tout décider moi-même, tout apprendre sur le bout des doigts, et créer quelque chose qui me ressemble vraiment. »
Noémie Benoit est avant tout une entrepreneuse. Il y a un an, elle a ouvert Les Douces Mains de Noémie, un salon de Head Spa situé à Saint-Dié-des-Vosges. Cette méthode japonaise de bien-être repose sur le massage du cuir chevelu, de la nuque et des épaules, combiné à un soin des cheveux.
Ce projet, en plein essor, fait aujourd’hui la fierté de sa fondatrice. Bien implantée dans la région, Noémie développe son activité principalement grâce au bouche-à-oreille. « Franchement, ça se passe très bien ! Un an plus tard, je suis fière de tout ce que j’ai accompli », confie-t-elle.
Noémie est atteinte d’une maladie chronique, qui entraîne des absences récurrentes. C’est au moment de sa reconnaissance en tant que travailleuse handicapée (RQTH) qu’elle découvre l’existence d’aides destinées aux personnes en situation de handicap souhaitant entreprendre. « Pour moi, c’était un peu difficile d’accepter le mot “handicap”. Mais quand j’ai compris que cela pouvait m’aider à mieux vivre ma situation, ça a tout de suite été plus facile », témoigne-t-elle.
Une entrepreneuse accompagnée dans le cadre du dispositif Agefiph
En parallèle de son activité d’entrepreneuse, Noémie exerce également comme conseillère en insertion professionnelle. C’est dans ce cadre qu’elle entend parler pour la première fois du dispositif Agefiph. Grâce à ce programme, elle bénéficie d’un accompagnement personnalisé, de subventions pour investir dans du matériel, ainsi que d’une prise en charge de ses frais d’assurance.
« Avec BGE, on décortique vraiment le projet dans tous les sens. Ça m’a permis de tout faire : j’étais accompagnée, mais aussi autonome. J’ai pu tout décider moi-même, tout apprendre sur le bout des doigts, et créer quelque chose qui me ressemble vraiment », explique-t-elle.
Pour Noémie, l’accompagnement proposé par BGE Alsace-Lorraine a joué un rôle déterminant dans la réussite de son projet. Elle insiste sur l’importance de la sensibilisation : « Si on ne connaît pas les dispositifs, si on ne connaît pas ses droits… Ce n’est pas encore assez développé à mon sens. »
Des perspectives d’évolution pour son activité
À l’avenir, Noémie souhaite élargir la gamme de services proposés dans son salon de Head Spa. « Toute ma vie, j’aurai un pied dans l’entrepreneuriat, ça c’est sûr. Mais sous quelle forme, je ne le sais pas encore », confie-t-elle.
Consciente que de nombreuses personnes en situation de handicap hésitent à se lancer, elle tient à rappeler que de nombreuses aides existent pour créer son entreprise. « Ce n’est pas parce qu’on a un handicap qu’on ne peut pas réussir », conclut-elle.
